Ecriturages

 

Mon actif et mon passif en écriture...

Quelques bons souvenirs accompagnés d'extraits ... et mes projets...

 

 

Et maintenant ? 

 

Couverture-recueilMon recueil de 18 nouvelles noires et policières est achevé et sa publication bouclée.

A l'affiche en septembre sur tous les sites où l'on vend de la culture bon marché tels que fnac, amazon, chapitre, et cie... le livre est déjà disponible en pré-commande pour une série numérotée limitée à 150 exemplaires, livrée en coffret "trés spécial" et dédicacée par l'auteur, c'est à dire ma pomme !

 

Prix TTC france : 15€ + 3€ de frais de port

Pour toute commande, envoyez-moi un petit mot : hanacapnik@free.fr4eme-couv-recueil.jpg
Synopsis :

 

Dix-huit portions individuelles où l’humain se dévoile sous ses atours les plus crus. Si certains résistent au pire, d’autres franchissent la ligne et parmi eux trop peu croiseront la route du commissaire Walcsak…

 

Ma bonne éducation  

L’éducation et les convenances semblent un bien frêle radeau auquel s’accrocher lorsque nous sommes submergés par à nos tempêtes intérieures… et pourtant, il suffit à une grand majorité d’entre-nous. Heureusement.

 

Dernier hiver à Tanger

1er prix du Prix Littéraire de la francophonie Alain Decaux de la Fondation de Lille 2008

Moses est un immigré clandestin nigérian qui rêve d’occident. A Tanger il n’aura jamais été aussi près de sa terre promise et, lors de sa tentative de passe par la Méditerranée, sera-t-il lui aussi sauvé des eaux ?

 

Satanées sixties         

Déjà deux femmes mutilées rejetées par la Seine en moins d'une semaine, cela fait beaucoup pour le jeune commissaire Walcsak, surtout quand un corbeau s'en mêle et que le curé de Fontainebleau accuse le Malin. En cette année 1967 une révolution est en marche mais pas forcément celle que l'on croit...

 

R.O.A.D          

Il arrive parfois que le remède soit pire que le mal quand, à tout prix, nous tentons de sauver nos proches du destin qu’ils ont, même à tort, choisi.

 

Issue de secours

1er prix du Concours de nouvelles noires et policières de la « Noiraude » 2008         

Publiée en collectif

Femme au bord de la crise de nerfs - cherche issue de secours pour survivre - messieurs s’abstenir.

 

Porgy  

Un apprenti serveur dans la haute société parisienne va raconter malgré lui ses plus inavouables souvenirs. Faits divers à venir dans le XVème  arrondissement...

 

La vieille du 5ème     

Tout le monde dans l'immeuble sait que la vieille du 5ème est le corbeau qui sème la zizanie dans l'immeuble. Le commissaire Walcsak, désormais tanné par des années à la Crim’, va une fois de plus prouver que les apparences ne sont pas les faits.

 

Aurora Borealis

4ème  prix du Concours de nouvelles de « Les amis du livre de Carrières/Seine » 2008

Publiée en collectif

Pour la solitude, comme beaucoup d’autres choses, tout est une question de posologie.

Marc,  perdu à vélo dans l’immensité islandaise, aurait-il atteint la dose létale ?

 

Pur arabica    

Le quotidien nous enveloppe de la douce assurance de nos habitudes mais il déteste les erreurs de parcours et, au moindre artefact, nous ramène à la dure réalité.

 

Tu gémis à présent qu'a sonné l'heure         

7ème  prix du Concours de nouvelles de « L'Arée du Littoral Nord Vendéen » 2008    

Le statut de victime n’est jamais un état passager et le passé nous rattrape toujours… parfois avec une violence insoutenable.

 

Fatal Fret       

Un tueur s’acharne en zone de fret mais cette fois encore le commissaire Walcsak arrivera trop tard à Austerlitz.

 

Wolfgang ressuscité   

Au sortir des tranchées, dans la boue du champ d’honneur, une sonate s’élève au-dessus des soldats de la Somme, la n° 16 de Mozart en do majeur…

 

Demain, peut-être…   

L’amour nous rend parfois schizophrène, pour la survie du peu d’espoir qu’il nous reste quand le pire a fini par arriver, c’est à dire pour notre propre survie.

 

Le tiroir à dentelles   

Le commissaire Walcsak s’acharne en vain et, au moment le plus improbable, retrouve la piste de Fatal Fret.

 

Dieu est mort  

Génocide à huis clos au cœur de l’Afrique des Grands Lacs… quand l’humanité ferme les yeux et les rouvre seulement quand il est bien trop tard.

 

Trois œufs pour dépanner     

Ecrire est, parait-il, un acte de souffrance. Certes, mais pas toujours pour l'écrivain...

 

Les cadavres des autres        

Confronté une nouvelle fois à la folie et la cruauté des Hommes alors qu’il attend le procès de Fatal Fret, le commissaire Walcsak va devoir déterrer ses propres cadavres.

 

Au final, qu’on croit ou pas, c’est toujours chacun sa croix…          

Aucune vie de flic, pas plus qu’une autre, n’est éternelle. La plaque sur la porte change et la vie continue, insolente et oublieuse…

 

Pour mémoire, les nouvelles qui ont fait mouche :


Issue de secours - 1er prix du concours de nouvelles de La Noiraude 2008 - Pordic

Publiée en collectif avec 4 autres lauréats et 5 auteurs professionnels


Extrait : 

"J'ai capitulé, je ne pouvais plus le supporter. Je l'ai lâché dans son lit. couv-dans-le-panneau-PF-copie-1.jpg

La tétine a roulé sur les draps avant de tomber sur le parquet. Il a crié plus fort encore. Je lui ai tourné le dos sans même le regarder et je me suis enfermée dans la salle de bain. 

J'ai ouvert l'armoire à pharmacie à la volée. J'ai renversé le contenu de la première étagère en chercha

nt frénétiquement une boite d'Ibuprofène. Le flacon d'éosine a dégringolé avec la boite d’Aspégic pour nourrisson. Je n’ai mê

me pas tenté de le rattraper. J’ai regardé, absente, le verre exploser dans le lavabo. Le rouge a presque tout recouvert dans un rayon de trente centimètres autour du point d’impact. La porte de l'armoire, que

j’avais lâchée, se referma doucement et je n’eus d’autre choix que de faire face à mon reflet : ma paupière droite avait encore gonflé, je n'y voyais plus que d'un œil et j’avais presque tout le côté gauche d’une teinte indéfinissable, hésitant ent

re un jaune sale et un bleu pas net. Ma lèvre balafrée ne saignait plus mais la cicatrice menaçait encore de s’ouvrir.
Mon visage tuméfié était constellé des éclaboussures écarlates qui suintaient sur le miroir, comme des larmes de sang sur mes joues. Je ressemblais à une suicidée, comme si je venais de m’ouvrir les veines et que je me regardais mourir, pathétique, enfermée dans ma salle de bains balnéo high-tech, refuge carrelé de mes nuits d'angoisse. J’ai fermé les yeux un instant, incapable de soutenir mon propre regard. C’est là qu’elle est revenue..."

 

 

Aurora Borealis  - 4ème  prix du Concours de nouvelles de « Les amis du livre de Carrières/Seine » 2008

Publiée en collectif avec les autres lauréats

 

Extrait : couv-atterrissage-force-PF.jpg

"J’ai hésité à me recoucher, après tout attendre la fin à l’abri était une option tout à fait défendable. J’avais presque réussi à m’en convaincre quand j’ai eu un dernier réflexe physiologique de survie. J’ai remballé mes affaires et je suis sorti. Là, sur le seuil, je n’ai vu que du blanc et mes semelles ont fait crisser la neige fraîche. J’étais abasourdi. Dix bons centimètres de poudreuse recouvraient tout autour de moi et le plafond de nuages blancs était si bas que la frontière entre le ciel et la terre devenait plus un concept qu’une réalité. L’espace d’un instant je me suis cru déjà arrivé au paradis. La piste avait disparu. Les bras de la rivière étaient la seule chose en mouvement de ce petit bout de monde qui semblait s’être mis entre parenthèses.
Je suis resté un moment sans pouvoir bouger ni prendre une décision.
Mon vélo gisait sur le sol, à demi couvert de neige. Le GPS était définitivement perdu.
Je suis rentré et je me suis rassis, hébété, sur l’une des paillasses. J’ai lentement laissé tomber mon sac à dos et je me suis rallongé. Je fixais les lattes de bois qui recouvraient le plafond. J’étais en train de mesurer très précisément l’insignifiance de la vie humaine et de la mienne en particulier. En enfilant mon duvet je pensais aux naufragés de la littérature, Robinson et les autres, qui avaient tous eu à ma connaissance la veine d’échouer sur une île au climat tropical."

 

 

Dernier hiver à Tanger  - 1er  prix du Littéraire de la francophonie Alain Decaux de la Fondation de Lille 2008

Collectif prévu mais non publié à ce jour

 

Extrait : 

"Moses s’installa à l’avant du zodiac et regarda ses compagnons d’infortune monter à leur tour. Seuls les noirs avaient les mains attachées dans le dos et une montée de haine lui serra les tripes. Il était temps de partir.
Le moteur peina à lancer le zodiac chargé bien au-delà de sa capacité, mais il réussit finalement à lui donner une vitesse honorable. La plage s’éloignait et avec elle les ballots de misère que certains avaient dû abandonner sur le sable et que les sbires du passeur restés à terre étaient déjà en train de fouiller.
Moses entendit l’un de ses voisins pleurer mais, par crainte de se laisser aller à son tour, il se contenta de détourner le regard vers le nord, vers cet inaccessible horizon qui lui tendait enfin les bras.
L’air de la nuit caressait son visage, il commençait à se détendre en contemplant l’eau noire de la Méditerranée qui jaillissait en gerbes claires au contact du pneumatique du zodiac. Le vent gonflait sa chemise mais il ne sentait plus le froid, il était déjà en Espagne, il était déjà à Paris et il postait la lettre de Josh… Il avait réussi. "

 

 

Tu gémis à présent qu'à sonné l'heure  - 7ème  prix du Concours de nouvelles de « L'Arée du Littoral Nord Vendéen » 2008

Collectif prévu mais non publié à ce jour

 

Extrait : 

" Elle avait déjà la consistance du cadavre qu’elle s’attendait à devenir. Son corps déglingué se soulevait sous les impulsions des brutaux va-et-vient tandis que ses yeux ouverts fixaient le plafond, sans ciller, laissant leur rétine se dessécher. Il semblait ne jamais vouloir s’arrêter, les secondes passaient comme des heures, le cauchemar recommençait, identique à celui du passé, toujours elle sous les coups de reins d’un sadique, toujours elle avec vingt-cinq ans de plus, son lit conjugal avait juste remplacé l’arrière d’une vieille R19 crasseuse. Tout ce qu’elle avait eu tant de mal à oublier lui revenait en vrac, les relents de sueur, ce râle abject, le même qu’à cet instant et, au milieu des souvenirs des cris et des coups, des bribes du visage de son premier agresseur. Au milieu de ce fatras d’images abjectes surgit soudain le sourire apaisant de sa petite Lise, fraîche et riante alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Elle s’y abandonna pour oublier le reste. "

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