"Sans un mot" d'Harlan Coben

  Bof, bof, bof, bof... tout est dit ou presque

  Et oui, même les ténors du top 50 des écrivains de polars bankables savent aussi faire des opus   médiocres et "Sans un mot " est de ceux-là.

Evidemment, on ne peut pas, au même titre que Guillaume Musso, sortir 2 titres par ans et rester au top. Il n'y a qu'à comparer avec la fréquence de sortie des titres de Vargas et Grangé et on comprends vite qu'en littérature comme pour les poulets en batterie, volume ne rime jamais avec qualité.

Bref, il dit en fin de bouquin que l'idée lui est venue lors d'un dîner entre amis, elle était plutôt bonne, dommage sans doute qu'il l'ai traitée trop vite.

La première partie du bouquin nous demande d'être très attentifs car les histoires en parallèle parfais au sein d'un même chapitre et qui semblent n'avoir ni queue ni tête, pfffiou ça fatigue. Mais comme on connait un peu le bohnomme on se dit que cela va bien mener quelque part alors on s'accroche. Le tout enrobé dans l'américanisme caricatural d'une banlieue aisiée ou papa est docteur, maman avocat (p'tain c'est comme à la télé), où les enfant ados font des conneries les pauvres chéris, mais où tout le monde s'aime profondement et tout finiria bien par s'arranger, toujours, parce que l'amour est le plus fort, etc, etc, suis étonnée d'ailleurs qu'il manque le toutou  qui rapporte le journal entre ses deux tous les matins et comme le scénard est bien fait, et ben il ne met même pas de bave sur le canard, bah oui, sont bien élevés ces clébards de ricains, quand même.

Bref, une succession de clichés sur l'amérique bien pensante et à l'abris de tout avec un happy end digne de walt disney, dommage, dommage....

Encore une fois le terme Thriller n'a ici aucun sens, par contre quelques répliques cyniques agréables sur notre société mais rien n'est creusé.

Pourrait être tout à fait un épisode de FBI portés disparus, en 45mn à la télé avec le cerveau posé sur l'accoudoir du canapé ok, en bouquin, bof bof bof...

Hana